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DU ROYAUME

la main, et de là dépend le sort de la bataille. Les Persans ont coutume d’opposer un feu bien nourri d’infanterie à une pareille attaque, et c’est souvent avec succès. Nadir-Schah employa constamment cette tactique.

La manière dont les Douraunées font actuellement la guerre civile donne une très-foible idée de leurs moyens militaires. Les armées qu’ils mettent en campagne n’excèdent guère dix mille hommes de chaque côté ; elles sont généralement mal payées et peu obéissantes. La victoire se décide presque toujours par la défection d’un des chefs ; alors la plus grande partie de son armée suit son exemple ou prend la fuite. Lors même que les combats sont décidés à l’arme blanche, ils sont peu sanglans. Ce sont plutôt les offi-