Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 3.pdf/227

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
199
DE CABOUL.

Les fêtes sont souvent accompagnées d’un sacrifice, et toujours d’un festin.

À l’une de ces fêtes, une multitude d’enfans portent des torches de pin allumées devant une idole, et en font un vaste bûcher.

Dans une autre, les femmes se cachent au milieu du village, et les hommes vont les chercher. Dès qu’elles sont découvertes, elles se défendent à coups de baguettes, mais elles succombent bientôt dans cette lutte inégale.

Quand une femme est accouchée, elle est conduite avec son enfant dans une maison hors du village ; ils y restent vingt-quatre jours, pendant lesquels la mère est réputée impure. Il y a aussi une autre maison où les