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DU ROYAUME

cependant ils exilent le second meurtrier, afin que le repos public ne soit pas compromis.

Quand on dénonce un meurtre au sirdar, il cherche d’abord à concilier les parties et à faire accepter à l’offensé le prix du sang. Celui-ci se montre-t-il inexorable, le sirdar renvoie l’affaire au roi, qui charge le cauzy d’instruire le procès. En cas de condamnation, le coupable est remis à la famille du mort, qui a droit de l’exécuter.

Les procès civils sont décidés par les anciens du village, ou par les amis des parties, sous l’arbitrage des mollahs, ou bien ils sont soumis au jugement du cauzy.

Les villages douraunées ont ordinairement quatre rues aboutissant à