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Page:Tachard - Voyage de Siam, des Pères jésuites, 1686.djvu/388

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VOYAGE

318 zyxwvutsrqponmlkjihgfedcbaZYXWVUTSRQPONMLKJIHGFEDCBA VOYAGE On com­ mence à fai­ re des obser­ vations à Louvo. Nous avons de grandes obligations à ce Monarque, pour toutes les marques d’estime ôcdebicn-vcillancedontil nous a honorez, & nous sommes bien aises d’avoir occasion de le publier. Des que le Seigneur Constance luy a sait connoitre nos manieres & les vûës qui nous sont agir, ce Prince nous a favo­ risé en toutes rencontres, malgré les mau­ vaises impressions qu’on avoit tâché de luy donner des Jésuites. Monsieur Constance n’a pas oublié de luy faire valoir les hono­ rez extraordinaires que Louis le Grand a pour nôtre Compagnie, & c’est ce qui ale plus contribué à nous mériter ses bonnes graces- Cet exemple est d’un grand poids sur l’esprit du Roy de Siam. Aussi il nous a marqué par des soins obligeans qu’il vou­ loit l’imiter, & il nous a assuré plusieurs fois de saprorcétion Royale, ajoûtant que nous trouverions toujours un azile assûré dans son Royaume. Dés que nous fûmes arrivez à Louvo, nous commençâmes à faire diverses obser­ vations , & sur tout celles qui pourroient nous être nécessaires pour observer exaélé­ ment l’éclipse de Lune qui devoit arriver l’onzième Décembre. Nous n’avions pû jus­ qu’alors nous servir de nos instrumens pour ces operations ; parce que pendant tout le