Page:Tagore - La Jeune Lune.djvu/51

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Quelque camarade joue-t-il avec moi de là-haut les faisant partir sur le vent, pour courir avec mes bateaux ?

Quand la nuit vient, j’enfonce ma tête dans mes bras et je rêve que mes bateaux de papier voguent toujours, toujours plus loin, sous la clarté des étoiles de minuit.

Les fées du sommeil y voyagent et la cargaison, ce sont leurs paniers pleins de rêves !