Page:Tagore - La Jeune Lune.djvu/58

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Elles prennent leurs vacances quand vient la saison des pluies.

Les branches s’entre-choquent dans la forêt et les feuilles frémissent au souffle des vents furieux, les nuages géants battent des mains et les enfants-fleurs s’élancent, parées de robes roses, jaunes et blanches.

Sais-tu, Maman ? Elles habitent au ciel, là où sont les étoiles. N’as-tu pas remarqué comme elles sont impatientes d’arriver là-haut ? Tu ne sais pas ce qui les presse tant ?

Mais moi je devine vers qui elles tendent les bras : comme moi, elles ont une mère !