Page:Tagore - La Jeune Lune.djvu/81

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leurs jeux insouciants. Et si tu reviens prendre une seule petite fleur, nul n’en sera appauvri. »


Ceux qui jouaient alors, jouent encore aujourd’hui. Si prodigue est la vie.

J’écoute leur babil et j’appelle : « Reviens, mon trésor, le cœur de ta mère déborde d’amour et si tu viens lui dérober un seul petit baiser, nul ne le lui reprochera. »