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Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/110

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LX


Dans le tourbillon et le fracas de la vie, ô Beauté taillée dans la pierre, tu restes muette et tranquille, solitaire et lointaine.

À tes pieds l’éternel Amour murmure : « parle, parle-moi mon adorée ; parle, ma bien-aimée. »

Mais tes paroles restent figées dans la pierre, ô insensible Beauté.