Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/148

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enflammée de tes torches rouges, Mort, ô ma Mort ?

Viens au claquement de tes cymbales de coquillages, viens dans une nuit sans sommeil.

Revêts-moi du manteau écarlate ; étreins ma main et prends-moi.

Que ton char soit tout prêt à ma porte et que tes chevaux hennissent d’impatience.

Lève le voile et, fièrement, regarde-moi en plein visage, Mort, ô ma Mort !