Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/28

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Ils ont soif d’amour, mais jamais ils ne peuvent voler aile à aile.

À travers les barreaux de la cage ils se regardent, et vain est leur désir de se connaître.

Ils battent des ailes et chantent : Viens plus près mon amour !

Le libre ailé s’écrie : Je ne puis, je crains les portes fermées de ta cage.

Hélas ! dit le captif, mes ailes sont impuissantes et mortes.