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XIX
Vous marchiez sur le sentier du bord du ruisseau et la cruche sur votre hanche était pleine.
Pourquoi, vivement, avez-vous tourné la tête et m’avez-vous regardé à travers votre long voile flottant ?
Ce brillant regard échappé de la nuit vint vers moi comme une brise qui après avoir fait frissonner l’eau se perd dans les ombres du rivage.
Ce regard vint à moi comme l’oiseau du soir qui, rapidement, vole à travers la chambre obscure, et d’une fenêtre ouverte à l’autre s’en va dans la nuit.
Vous avez disparu comme une étoile derrière les collines, et j’ai passé sur la route.
Mais pourquoi vous êtes-vous arrêtée un