Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/56

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froissement viendrait à couvrir tes murmures.

Ma vanité de poète meurt de honte à ta vue. Ô Maître-Poète ! je me suis assis à tes pieds. Que seulement je fasse de ma vie une chose simple et droite, pareille à une flûte de roseau que tu puisses emplir de musique.


VIII


L’enfant que vêt une robe princière et qui porte à son cou des chaînes orfévries perd tout plaisir au jeu ; à chaque pas sa parure l’empêche.

De crainte de l’érailler ou que ne la ternisse la poussière, il se tient à l’écart