Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/69

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J’attendrai tranquille, la tête bas penchée, et pareil à la nuit durant sa vigile étoilée.

Le matin sûrement va venir ; la ténèbre céder, et ta voix va s’épandre en jaillissements d’or ruisselant à travers le ciel.

Tes paroles alors s’essoreront en chansons de chacun de mes nids d’oiseaux et tes mélodies éclateront en fleurs sur toutes les charmilles de mes forêts.


XX


Le jour que la fleur de lotus s’ouvrit, hélas ! mon esprit errait à l’aventure et je ne le pus pas. Ma corbeille était vide et la fleur resta délaissée.

Mais parfois et encore une tristesse