Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Mais le temps coule et je n’entends toujours pas le bruit de la roue de ton char. Des processions nombreuses passent, menant grand train et dans une rumeur de gloire. N’y-a-t-il donc que toi qui t’obstines à rester dans l’ombre, et derrière eux tous ? N’y-a-t-il donc que moi qui m’obstine à t’attendre, à pleurer, à fatiguer mon cœur de vain espoir ?


XLII


Au petit matin un bruissement a dit que nous allions nous embarquer, toi seulement et moi, et qu’aucune âme au monde jamais ne saurait rien de notre pèlerinage sans fin ni but.