Page:Tailhade - À travers les grouins, 1899.djvu/146

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les lavacres, marquis de Rambuteau ! Quand il veut ouïr, — Maurras, tel qu’un mal blanc, présente sa narine d’où suinte maint faguenas : car, à l’imitation des fleurs, il expire d’étranges aromates : benjoin, civette et petit musc.

Barrès, le secoué de Bérénice, fait voir une autre spécificité. Cela est plus ostensif, plus gênant aussi que les bobos même répugnants. C’est le chancre huntérien, la pelade irrémissible d’un esprit voué par définition à la niaiserie autant qu’à la bassesse. Barrès est incommodé par la fièvre électorale, intoxiqué de manie politique. Il chahute, devant les urnes une pastourelle de Saint-Guy, débistroquant son échine en porte-manteau et faisant trêve, pour un jour, à l’incomparable ladrerie dont le sort le blasonna. Pour s’asseoir entre Drumont et Déroulède, il humerait des flots de boue ; on le verrait lamper — tel un chocolat magnanime — les plus nidoreuses déjections. Naturellement, son âme de chiffonnier vole aux tas d’ordures et telle est son aristocratie native qu’il y trouve fréquemment un rogaton, pour ses dents à pivots.

Une réclame d’éditeur nous a dévoilé sa plus récente vilenie. C’est sur la tombe de Guaita, close depuis près