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BALLADE
POUR EXALTER LES DOYENNES DU PERSIL


« Viennent les marguilliers pervers,
« Les bedeaux porteurs de cautères.
« Les gros messieurs chargés d’hivers !
« Je couronnerai d’œnothères,
« De lilas et de myrthes verts
« Toute la chambre des notaires ! »
L. T.



Leurs mamelles où nos bisaïeux se sont plu
Ballotent, à présent, de manière fantasque.
Le henné rouge sur leurs crânes vermoulus,
Leurs crânes pareils à des ris de veau boullus,
Imprime tels magmas qu’on ne rincera plus.