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PRÉFACE
n écrivant ces lignes inutiles en tête d’un livre qui n’a pas besoin d’être
recommandé aux lettrés, et auquel ne comprendront rien les ignorants et les imbéciles, je n’ai voulu que répondre au sentiment d’affection trop modeste qui me les demandait, que donner à Laurent Tailhade une preuve d’amitié constante, d’estime littéraire absolue. Le souffle me manque, d’ailleurs, pour suivre, dans leur vol, là où elles vont frapper même au travers de mes sym-