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Page:Tailhade - Au pays du mufle, 1891.djvu/38

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A-t-il, un soir de Iom Kippour,
Envoûté le bouc, ô Bacchantes ?
Et sous les gibets — Alas poor
Yorick ! — fané de vésicantes
Aigremoines et des acanthes ?
Quel Brahmapoutra l’abreuva ?
Quels lieb fraumilch ? quels alicantes,
Jhouney pochard d’Iod-Héva ?

Le gong, l’archiluth, le tambour
Mugissent toutes fois et quantes
G. Papus lui lit : À rebours.
Ceignez ses tempes coruscantes
De fleurs, marquises et pacantes !
Même, octroyez quelque linve à
Ce bonze honni des cruscantes,
Jhouney pochard d’Iod-Héva.

ENVOI

Sar Nébo, puisque tu décantes
L’escafignon cher à Çiva,
Dégrise en ces odeurs piquantes
Jhouney pochard d’Iod-Héva.