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Page:Tailhade - Poèmes élégiaques, 1907.djvu/32

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LE JARDIN DES RÊVES

Et les poètes saints que la Lyre caresse Vous chantent, ô trésor de grâce, charmeresse ! Car, malgré nos hideurs et nos férocités,

Malgré qu’un peuple vil et fou les déshonore, Dans l'âme des chanteurs et dans l’azur sonore, Les Dieux ne sont pas morts. Vous les ressuscitez.

1872