Page:Taillasson - Observations sur quelques grands peintres, 1807.djvu/171

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sages et d’animaux ; c’est un de ceux dont les tableaux se payent le plus cher, et dont les amateurs sont le plus avides : heureux, en effet, ceux qui peuvent être possesseurs de ces précieuses peintures ; et qui peuvent échanger des pièces de monnoie pour des ciels, des bois, des eaux argentées, de riches prairies, d’innocens troupeaux, des bergers et des bergères ; et qui, tous les jours, sans sortir de leurs appartemens, peuvent contempler l’image de ces objets délicieux que les poëtes de tous les temps ont fait leur bonheur de chanter, qu’on voit toujours avec tant de plaisir, qu’on veut revoir encore en approchant du tombeau ; et dont on ne parle jamais sans attendrissement !