Page:Taine - Essais de critique et d’histoire, 1858.djvu/17

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PREFACE. VII

Qu’on tolère donc les autres recherches ; laissez l’objet qui a fourni matière à la peinture fournir matière à la philosophie ; permettez à l'analyse de venir après l'art. S'il est beau de faire voir un personnagen, il est peut-ètre intéressant de le faire comprendre. Les deux études diffèrent, puisque l'imagination diffère de l'intelligence, et le raisonnement a le droit de décomposer ce que les yeux ont contemple et ce que le cœur a senti. Je puis me demao ;» der d’où Yionneut ces qualités, ces défauts» eesptssîoBS, ces idées ; lesquels sont effets, lesquels^ S9ii4 causes ; de quelles facultés primitives ils déeoti^ lent ; si, eitk suiva^at ces facultés plus loin,, on ne re«* monte pas à une souf ce eomiaune ; queUe masse et queUe sorte de sentiments chacune d’elles & lancés dans la passion totale. Les émotions et les pensées de rbomiae sonb liées comme les parties et Jes mouvez meots du corps ; et, puisque c^ encbatoement mérite d’èira noté dan» le morale corporel et visible,, il mé» rite d’être observé dansle monde iavisible et ineor-^ poreL Dès lors,, tous vos préceptes tombent ; les règles qui gouvernaient la peintura n’ont point de pjrise sur l’analyse ; ce qui serait une faute peut la premitee devient un devoir pour la secondie. . Vous dé¥eloppiesv elle rédHÎt. Vous pom^suivies les ; détails délieats, elle ireehsrche les graiides.’aa«s^. Yons sai*