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Page:Taine - Les Origines de la France contemporaine, t. 1, 1909.djvu/365

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NOTES


14 000 livres ; dans la France ecclésiastique de 1788, 50 000. D’après Albert Babeau (Histoire de la Révolution dans le département de l’Aube), il rapporte 70 000 livres.

Dans la France ecclésiastique, l’évêché de Strasbourg est évalué 400 000 livres. Selon le duc de Lévis (Souvenirs, 156), il rapporte au moins 600 000 livres de rente.

2°. Dans la France ecclésiastique, l’abbaye de Jumièges est portée pour 23 000 livres. J’ai trouvé dans les papiers du comité ecclésiastique que, selon les moines, elle rapporte à l’abbé 50 000 livres.

Dans la France ecclésiastique, l’abbaye de Bèze est évaluée 8000 livres. Je trouve qu’elle rapporte aux moines seuls 30 000 livres, et la part de l’abbé est toujours au moins égale (De l’État religieux, par les abbés Bonnefoi et Bernard, 1784). Elle rapporte donc à l’abbé 30 000 livres.

Bernay (Eure) est porté officiellement à 16 000. Les doléances des cahiers l’estiment à 57 000.

Saint-Amand, au cardinal d’York, est marqué 6000 livres et en rapporte 100 000. (Duc de Luynes, XIII. 215.)

Clairvaux est porté dans la France ecclésiastique à 9000, et dans Waroquier (État général de la France en 1789) à 60 000. — D’après Beugnot, qui est du pays et homme d’affaires, l’abbé a de 300 à 400 000 livres de rente.

Saint-Faron, dit Boiteau, marqué 18 000 livres, en vaut 120 000.

L’abbaye de Saint-Germain des Prés (aux économats) est marquée 100 000 livres. Le comte de Clermont, qui l’avait auparavant, l’affermait 160 000 livres, « sans compter des prés réservés et tout ce que les fermiers fournissaient de paille et d’avoine pour ses chevaux ». (Jules Cousin, le Comte de Clermont et sa cour.)

Saint-Waast d’Arras, selon la France ecclésiastique, rapporte 40 000 livres. Le cardinal de Rohan en a refusé 1000 louis par mois que les moines lui offraient pour sa part.

  anc. rég. i.
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