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Quand il eut fait cette chanson qui commence :
Cette Anne si belle, etc.[1],
qui est une chanson pitoyable, Bautru la retourna ainsi :
Ce divin Malherbe,
Cet esprit parfait,
Donnez-lui de l’herbe :
N’a-t-il pas bien fait ?
Pour s’excuser, il disoit tantôt qu’on l’avoit trop pressé, tantôt que c’étoit pour les empêcher de lui demander sans cesse des vers pour des récits de ballet ; puis, qu’il les falloit ainsi pour s’accommoder à l’air ; et il enrageoit de n’avoir pas une bonne raison à dire[2].
On a aussi retourné ces couplets où il y a à la reprise :
Cela se peut facilement,
et puis
Cela ne se peut nullement[3] ;
mais c’étoient des couplets que M. de Bellegarde avoit faits, et que Malherbe n’avoit fait que raccommoder. La