Page:Tallemant des Réaux - Les historiettes, tome 6.djvu/434

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conseiller d’État, puis l’intendance.de Soissons, ii8. Comment il es relancé chez M. Dupuis ; ses autres’emplois, ii9.

BIAS (M. de), frère aîné de Mouferville ; son extérieur ; sa malpro- preté ; sou extrême jalousie pour sa femme ; moyens étranges qu’elle lui suggère, III, 2^o. Trait d’originalité, 2-i.

BIGOT (M. et madame). Voyez l’aiticle Seuvien (Abel).

BINAU (les frères) ; le second force son cadet à se battre en duel, V, 379. Querelle un nommé Lafuge ; lui donne des coups de bâton ; est mis en prison, où il meurt ; les deux autres frères se battent contre Lafuge ; le dernier est tué ; Lafuge l’est par l’aîné, 380.

BIRON (Churles Gontaut, duc de) ; son caractère ; son avidité pour la louange ; son savoir, I, 2o, 2i. Son humanité pour ses gens, 22.’

BIZARRERIES et Visions de quelques femmes. — Une fille Pâris, long-temps recherchée par un homme dont elle ne veut points sur- prise un jour par lui, cède à ses sollicitations, et devient grosse ; le ga- lant va la voir et la presse de l’épouser ; elle s’y refuse obstinément, I, 320 et suiv. Une dame Viulan devient folled’un cavalier et va trois jours loger chez lui ; on informe contre le cavalier, qui quitte V’aris ; la dame revient chez son mari, et depuis est aussi folle de lui qu’elle l’a été du cavalier, 320 et suiv. Une fille de mercier est menée au bois deViucennes par un galant qui lui fait faire une bonne.collation ; il la presse ensuite de lui accorder ses faveurs ; elle résiste et lui arrache quelques cheveux ; le galant, qui trainoit toujours uneépée, menace de la tuer ; ellé l’appelle lâche ; le galant, confus, laisse tomber son épée ; la demoiselle lui laisse ensuite tout faire, 32 i. Fantaisie d’une Italienne de se faire jeter du plâtre sur le visage ; autre fantaisie de la même de feindre qu’elle se trouve mal ; ce qu’il en arrive, 322.Autres bizarreries etvisions-de divers personnages, V, 324etsu’T BLERANCOURT (madame de) ; famille de son mari, V, 200. Elle bâtit la maison dé Blérancourt, en Picardie, 2 io. Meurt sans enfants ; avarice et richesse de son tnari ; sa manière de vivre, 2i i.

BOINET (M. de). Singuliers traits de son avarice, V, 2i3..

BOIS-IVON, gentilhomme breton ; anecdote à son sujet dans un bal ; ses paroles sur Dieu et sur la confession, II, 59. ’BOIS-ROBERT (Métel), fils de procureur à Rouen ; se met au barreau ; pourquoi il se sauve de cette ville ; s’attache au cardinal Du Perron, puis au cardinal de Richelieu, II, 144- Subtile invention dont il se sert pour subsister à la cour ; devient chanoine de Saint-Oneu, à Rouen ; est obligé d’y faire amende honorable, 145. Est interdit pour une requête en vers faite au chapitre de l’église cathédrale ; son aven- ture à Rome au sujet du cardinal Scaglia, 14Ç. Sa réponse à l’évêque de Luçon au sujet d’un chapeau, 147- Anecdote sur une élégie qu’il fait en Angleterre, 149. Établi chez le cardinal de Richelieu, il sert tous ceux qu’il peut ; ce qu’il fait pour Gombauld, 150. Sn bonté et sa générosité dans l’affaire de Mairet, 15i. S’appelle, dans une de ses comment il s’acquitte auprès du cardinal des commissions dont le maréchal de Vitry, enfermé à la Bastille, l’a chargé, 152 et suiv. Citois, médecin du cardinal, raccom- mode Bois-Robert avec Son Eminence ; Bois-Robert fait prendre au cardinal un page malgré lui ; comment il nuit à Desmarets, 154- Ca- lomnie contre lui ; fait jouer le Cid, par les laquais et les marmitons, devant le cardinal, ’ 155. Conte plaisamment ; joue très-bien la come- die ; est disgracié une foie pour long-temps ; à quelle occasion, 156et