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ET LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

et comme mécaniquement, dans toute la province, dans les arrestations et les supplices du malheureux Foullon et du malheureux Bertier, est-ce que nous ne sentons pas quelque chose qui ne s’explique pas, mais qu’un rien pourrait expliquer ? Si ! Et les choses s’éclaircissent déjà, pour les paniques de la province, quand on veut bien seulement se rappeler les deux cent quatre-vingt-deux villes reliées en Loges sur tous les points de la France. Ensuite, et pour tout le reste, comme pour les paniques elles-mêmes, l’énigme se dévoile entièrement, sans qu’il en reste une ombre, en lisant les souvenirs de Bertrand de Molleville, qui avait été ministre de Louis XVI. On n’a absolument plus rien à apprendre, après la page révélatrice que voici : « Mirabeau était aussi « initié dans le secret des factions secondaires, et tous ces mystères, dont la connaissance donnait la clé de plusieurs événements importants qu’on avait jusqu’alors attribués au hasard, furent dévoilés, non seulement à M. de Montmorin, mais au roi