Page:Tamizey de Larroque - Denis Guillemain à Bordeaux.djvu/12

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REVUN CATHOLIQUE DE BORDEAUX


le faire voir, afin de ne manquer une si belle occasion, pour luy rendre vos saluts, ce que je ns avec têt heur, que je le trouvé qu’il desjunoit pour partir, là je luy fis entendre, de vostre part, tout ce dont il vous a p!eu me charger par mon instruction, et avec cela le contentement que j’avois de l’honneur, de sa rencontre si favorable à mon arrivée, qui me donnoit le moyen, luy rendant mes devoirs, de luy tesmoigner l’estime que vous faites de son affection et bienveillance. H receut fort -favorablement toutes les offres et asseurances que je luy sceus donner de vos bonnes volontez en son end’roict, et agréa tout 1t plein d’entendre que vous eussiez fait dessein de vous servir du père Vaissiere de la Reolle en vostre abbaye de Guistres, si la nécessité s’en fust présentée par l’absence du pere Du Val, comme aussy il receut à beaucoup de faveur de voir le pouvoir que vous luy adressiez pour la tradition d’habit des religieux de Guistres., que je luy mis en main. Apres cela me retirant au Chappeau rouge où j’avois pris logis, je n’y. fus pas si tost qu’il m’y vint rendre ma visite, et redoubler les offres de son affection à vostre service. I~e P. du Val qui j’avois envoi Castillon pour l’avertir de mon arrivée, nous vint trouver le mardy dernier jour de Febvrieret luy ayant rendeu vostre !ettre/bàiHé ses papiers, et asseuré de la continuation de vos bonnes volontez en sot. endroit, il m’a tesmoigné d’estre fort satisfait, hors de la rencontre qu’il a eu icy du père Garnier, qu’il voudroit. bien renvoyer s’il pouvoit en Provence avec le père Ghàbert(t%djsant qu’îles changeroit volontiers pour des reformez. Ma tousjours cette passion de reforme dans la teste, laquelle je. trouve en quelque façon nuisible au bien de vos affaires, et si vous l’aviez agréable, Monsieur, il seroit à propos que pour l’avàhtàge de vostre service de deçà, vous nssiez cognoistre au pe;fe du Val que vostre volonté seroit qu’u vescut meshuy ë~ et se eontentast d’avoir esprouvé ses forces à la recherche d’un si pieux dessein, sans plus en parler dors en là, veuq~e cette (t) Sur tous ces retigteux on peut eonsutter Peiresc (?!<M et le SM~me~.