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KËVOE CATHOLIQUE DE BORDEAUX

à feu M~ le Cardinal, nous n’eussions pas manqué d’en pourvoir quelqu’un de vos religieux.

Vous trouverez icy une lettre que M’’d’Andrautt m’a faict rendre par M~ de Fayard, qui a pris la peine de me l’apporter luy mesme à nostre logis, qui est meshuy chez un marchant appelle M~ Cornu à la ruë de Fosset où je suis en chambre garnie à sept escus le mois, porte à porte du sieur Bnanson. Au reste, Monsieur, je ne vis jamais une pareille chereté à celle que nous trouvons de deçà en tpujtës choses (i): L’on tient que le voisinage de La Rochelle en est cause. J’ay rendu tout ce que j’avois de vos lettres et de M’te commandeur de Fourbin (s) à ces Mess" de deçà et à M’ de Maillezais (3), à qui j’ay aussy remis vos lettres de feu M’le Cardinal. Mi le premier président m’a fort favorablement receu (~), et Mr de Maillezais tout .caresse, et je les ay long temps entretenus l’un et l’autre sur les nouvelles dé nostre pais, aux discours desquelles M’ le premier président m’a tesmoigné de prendre plaisir, et sortant d’auprès de tuy il m’a fait l’honneur de me mesner jusques à la porte de la sale. J’ay fait cette visite seul avec Brianson pour n’importuner M’- de Monts (5), qui m’a’promis d’avoir soin des lettres que vous lui addresserez pour nous de deçà, et de nouslesfa)repr0ntementrendre.

(’Y Les ;ournaux de Bordeaux se p!atgnent aetueUetnent, comme Guittemin s’en plaignait ii y a 369 ans, de t’extrème cherté de ta v!e dans la capitale ~de-ta~Guyenne.

(2) Cet ofRcier de marine, de la vieille &miHe protençate de Porëin etatt un pareftt de Peirese et occupe une )argeptacë,dans sa cprrespondanGe’, (~ Henri de Sourdis, qui allait remptaeert’archev’èque, son frère. ~Mare-Antoine de Gourgue, successeur de Ctaude Mangot (27 septetnbret6ië), devait mourir té 9 septembre !6;:g.

(5) Ce përsonMge est souvent mentionne d~ L’éditeur de ces iettres en a fait imprudemment un consëitter au parlement de Bordeaux. On ne voit Sgurer a ta ~ate vo~ ~lan’s lu ~t’s<e ~e wëM&)-M ~M ~< par M. baat

Lé ~ëher de Boisvitte en Céte du tome~rcAt’Ms A~<o~ (f~~eweMif~~ Gt’fOM~s, tSgë. /T’