Page:Tamizey de Larroque - Denis Guillemain à Bordeaux.djvu/18

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DENIS aUÏLLEMUt A BORDEAUX 707

comme Admirai lui a baillé commission de prendre tous les vaisseaux qui sont en ces mairs (sic) de deça, pour employer à la digue de la Rochelle, à quoy d’autre costé M’’ d’Espernon donne tous les empeschemens qu’il peut, disant que le pouvoir de M.~ le cardinal n’est que pour les mairs, et non pour les rivieres, et M’’ de Maillezais dit qu’il s’estant jusques où pousse le refflus; ils en sont en des fortes attaques. quelques fois, et depuis huit jours un marchand de ces quartiers, ayantammené un beau.navire tout neuf dans cette rivière, M’de Maillezais le vouleut avoir. M’’ d’Espernon l’avoua pour sien, afin de le conserver, d,e laquelle action on a ouy M*’ de Maillezais parler fort hault, dans son cabinet, en compagnie d’assez de gens. Vous ne croiriez, Monsieur, comme le bruit est grand deça que Mr de Maillezais a bonne part en l’affection de M~ le cardinal et qu’entre luy et M* de Mende (i) ils gouvernent favorablement ce grand prélat. J’aurois bien des choses à vous dire sur ce suject. (2). .111

Fragment de lettre à Peiresc.

Mardy au soir xvm de ce mois M. d’Espernon, qui est toujours à Agen;, fist conduire aux prisons’ de la maison, de ville de Bordeaux M~ de Lusignan dont je vous ay parlé dans ma lettre du 5 de mars (3), par son capitaine des gardes, suivy de vingt-cinq outrante chevaux. Il est de la religion pretendue, et comme tel, l’on dit qu’il est de cette grande conjuration qui (t) L.e jouf même .où Guin~ttnn signalait ta grande influence de révÊque de Mende, Daniet de ta Mothp du Ptessis-Houdancourt, ce prélat rendait son âme à Dieu. H attait être tCtnptaeÉ, sur ie siège de Mende, iea6 du même mois demars f6~8,pa~ Sylvestre de Cruzy da Marcillee. (a)/M~ So.Jc~egtigedtMrsës d’aSaires qui ne seraient intérëMantea pOttr pefsonne, H y est surtput question de t’abbaye de Guîtres, du P. (3habert et de ~a prise de posseBaibn du prieure de Saint-Mtehet de~a.Ri’viefe.

(~) Les~ François de Lusignan sont d’autant plus eurieux qu’ils n’avaient p~aencore~~é~~