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DENIS QMLLEMIN A BORDEAUX 709

braver à luy, et qu’il nous sera plus glorieux de luy resister de cette façon, que d’en venir aux prises sur le bord de la riviere avec luy, quoyque depuis peu il y ait fait mettre au prejudice de ses promesses un gros pilié de bois où est attaché une fueille de fer blanc et ces paroles escrites dessus Porf de Lobardemont. Nous luy ferons tout doucement resistance, avec l’establissement de ces marchés à Cuistres, estimant que cela luy donnera fort dans la visière, et qu’il aura prou affaire s’il prent attache de venir à toutes les foires et marchés exerser sa justice dans yostre bateau de passage. Je croy que s’il n’en pert du tout l’envye, pour le moins en sera’-t-il bien degousté. ,1 Aussytost que je sçauray qu’il sera en cette ville j’auray soin de te voir pour le sommer des belles promesses et voir ce qu’il voudra dire (t).

V

Fra~tHeM~ de lettre à Pétrie.

En suite de cette mauvaise intelligence parmy eux le s’ deTuderd a dispose sa ntepce (2) de se retirer d’avec Mald ta presidente (3) et de le suivre à Paris ce que le vi" de ce mois ils n;irent à e~ grand desplaisir de la consciéhctëux consacrât en8n une ëtUde impartiale à ce magistrat si discuté, si contesté. Jean de Martmëta!tse!gneur de itaterre et du moulin de Lau<)ardemont, Sur ta rive gauche de Usto, tout prèa de Gu!tre9, et c’est en cette quatitequ’i)tfâcas8ait8onv<)ts!nPeire8c.

(t) jf&t~ 96-98. Nous trouvons (f" 100) une lettre écrite <c de Bordeaux, ce vendredy à cinq heures du soir, xvt de juin i6a8 ?, où Guillemin annonce à Peiresc l’envoi de six exemplaires du tivrot de Jean Perez (de Mirande), professeur, d’éloquence au Collège de Guyenne, professeur reste inconnu à feu GauU:eur, livret inipr’me par Guillaume Millanges en 1626~ lequel on peut VO’F une note de l’Entroe du Roy CA~M Boraf~M~, rëimprimée em88a par P. Chollet (Sauveterre.de-GuyennOt petit in-4", p. 8). (a) Marie de Gourgue, nlle de ta premiëre-femme du premier président (Marie de Séguier), avait, cpmme nous allons’ le voir, deux oncles du nom de Tudert, dont l’un était doyen du chapitre de Notre-Dame de Paris, et l’autreëpnsemeraupârlementdecettovil~

(3) Là seconde femme de M. A. de Gourgue était Olive de Lestonnac.