Page:Tamizey de Larroque - Le chroniqueur Proché, documents inédits.djvu/10

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Au moment où mon père préparait ces pages avec une activité fébrile, dernier reflet de la lampe qui va s’éteindre, on aurait dit qu’il pressentait le coup qui allait le frapper !

Il voulait revenir, une fois encore, avant de s’endormir pour toujours, à l’histoire de son cher pays natal dont il s’était tant écarté depuis quarante ans pour s’occuper de toutes les régions, particulièrement de la belle Provence, sa seconde patrie, disait-il, puisque Peiresc y est né.

J’ai cru remplir un pieux devoir en faisant tirer à part ces pages d’histoire locale, ces notes familières qui dans sa première intention n’étaient destinées qu’à la Revue de l’Agenais.

Ce sera une pierre de plus au colossal édifice de ses œuvres ; ce ne sera pas la dernière.



Pavillon de Larroque-Peiresc, 30 Juin 1898.