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Page:Tamizey de Larroque - Le chroniqueur Proché, documents inédits.djvu/12

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LE CHRONIQUEUR PROCHÉ


AVANT-PROPOS


Deux de mes confrères et amis à jamais regrettés, Adolphe Magen et Jules Andrieu, ont donné sur Joseph Noël Proché (1749-1826), tour à tour chef d’institution et conservateur de la bibliothèque d’Agen, d’excellents renseignements biographiques, le premier en tête de son édition des Annales de la ville d’Agen (1884), le second dans le tome II de la Bibliographie Générale de l’Agenais (1887), mais ces deux érudits n’ont pas connu les relations qui existèrent entre leur concitoyen et ma ville natale. Je viens compléter à cet égard leurs travaux en reproduisant divers documents inédits relatifs au séjour de Proché à Gontaud où, « maître ès-arts », il exerça pendant plusieurs années les fonctions de « régent pour le latin et pour le français », et où, le 10 octobre 1781, il épousa Mlle Françoise Campmas,[1] J’y joins

  1. Un frère du Chroniqueur, Clément Germain Proché, procureur au siège de Gontaud, avait déjà épousé une Gontaudaise, Mademoiselle Marie Lamothe, « fille légitime du sieur Mathieu Lamothe et de demoiselle Catherine Dauzon » (Contrat de mariage du 2 Mai 1780 rédigé par Vidal, notaire royal, dans ma collection de vieux papiers). En cette même collection figure un acte notarié (achat d’un puisage pour demoiselle Marie Massonneau, veuve de Me Antoine Tamizey, avocat au parlement), où l’on voit que les deux frères habitaient déjà Gontaud le 2 février 1778, date du dit acte dont voici les dernières lignes : « Fait et passé en présence de sieur Noel Joseph et Clément Germain Proché, frères, habitans de cette ville qui ont signé avec lesdites parties et moy. »