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VI


Gontaud, 8 mai 1886.


Très honoré et très aimable Confrère,

Je ne manquerai pas de remercier publiquement, vous, M. Guéry, M. le marquis de Saint-Geniez. En attendant, je vous remercie tous ici à plein cœur, vous priant de transmettre à ces messieurs si obligeants et si gracieux l’expression de toute ma reconnaissance. Le travail de M. Guéry est très sérieux, très bien fait. Je n’utiliserai que ce qui regarde mon héros et son père. J’aurai soin de vous renvoyer ce travail avec mon manuscrit avant la fin de l’été.

N’écrivez pas à M. Paul Blanchemain. Il vaut mieux aller le voir. Qui y bay y fai. Si vous allez au château de Longefont, vous emporterez le manuscrit, j’en suis sûr. Une visite, quand elle est faite par un homme comme vous, est irrésistible. Une lettre, même tournée aussi bien que vous savez le faire, est souvent inefficace. Croyez-moi Forcadel est à vous si vous daignez aller le chercher. Il me semble entendre la voix d’outre-tombe de l’ancien et si aimable châtelain de Longefont vous criant Viens le prendre. Mille vœux pour votre futur voyage en Touraine.

Votre tout dévoué confrère,

Tamizey de Larroque.