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5 février suivant dans l’église paroissialle de ladite ville, et confirmé dans celle de Tivras[1].

J’eus une sy grande maladie le mois d’aoust 1652 qu’on me croioit mort. Les novices des Carmes de Bordeaux communièrent à mon intention avec leur père (Melaine de St-Jean-Baptiste) qui l’escrivit le 19 septembre de ladite année au père prieur des Carmes de Marmande. Enfin Dieu me donna la santé. Mon père et ma mère furent alors à l’extrémité de vie.

Quelque temps après ; à cause de la peste et de la guerre[2], nous fûmes à Beaupui chez le sieur Sacriste[3] avec les sieurs Viliepreux[4] et Groullie en famille. Les ennemis firent un parti composé de treize

    cette ville, le 9 décembre 1643, en faveur de son fils Jean, avocat. L’ouverture du testament fut faite le 18 juillet 1654, devant Jean de Bastard, avocat en la Cour, juge lieutenant principal (Archives de M. Maurice Boisvert).

    Rapprochons de ces actes un testament de Françoise de Treilhes, en date du 21 avril 1643, conservé aux Archives départementales de Lot-et-Garonne (Registre des insinuations de 1643-44, f° 163). Par ce testament, la veuve de Jean Verguin « donne et lègue à Jean Fontainemarie, le jeune, fils de Me  Jean Fontainemarie et de feue Françoise Verguin, la somme de 1500 livres

  1. Ancienne paroisse située dans la commune de Marmande, à 2 kilomètres à l’ouest de cette ville.
  2. Il s’agit là de la Guerre de la Fronde. M. Georges Tholin prépare un recueil de documents inédits relatifs à l’histoire de la Fronde en Agenais, recueil qui promet d’être bien curieux.
  3. Nous venons de trouver le nom de ce Sacriste dans le contrat de mariage du 23 septembre 1838 ( note 1). Voir sur la famille Sacriste, qui a une petite généalogie dans l’Armorial général de la France, de Louis-Pierre d’Hozier ( t. I. p. 181 une note de la monographie déjà citée de la ville de Marmande ( p. 118).
  4. Les Fontainemarie ont eu plusieurs alliances avec les Villepreux, comme on le verra dans divers passages du livre de Raison. Mentionnons les renseignements donnés sur la famille de Villepreux par le d’Hozier de notre région, M. le docteur Jules de Bourrousse de Laffore, dans son étude (en cours de publication) sur l’État de la Noblesse et des vivant noblement de la Sénéchaussée d’Agenais en 1717.