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II.

ESSAI DE BIBLIOGRAPHIE DES LIVRES DE RAISON.


Dans une note de l’Avertissement, j’ai dit combien M. Charles de Ribbe m’avait aidé à préparer cet Essai. Depuis le jour où j’écrivis cette note, divers autres confrères m’ont honoré de leurs gracieuses communications, parmi lesquels je nommerai M. Léon de Berlue Perussis, ancien président de l’Académie d’Aix-en Provence ; M. Arthur de Boislisle, membre de l’Institut, secrétaire de la Société de l’Histoire de France ; M. Brun-Durand, ancien magistrat, correspondant du ministère de l’instruction publique a Crest (Drôme) ; M. Louis Guibert, correspondant du Ministère à Limoges, vice-président de la Société archéologique et historique du Limousin, un des érudits qui ont le plus et le mieux travaillé sur les livres de raison ; M. A. Vernière, le fervent bibliophile de Broude, le consciencieux éditeur du Journal de Dom Boyer ; M. Henri Wilhelm, juge de paix à Chartres, le grand admirateur et ami des Bénédictins, Benedlctinus ipse. Mais, dans cette énumération reconnaissante, une mention toute particulière est due à un jeune bibliographe qui a déjà donné la mesure de tout ce que l’on peut attendre de son zèle et de son savoir ; M. Henri Stein, archiviste aux Archives Nationales, que j’ai eu la bonne fortune d’avoir pour hôte, l’hiver dernier, et qui a trop généreusement payé son écot en recherchant pour moi avec la plus féconde activité un grand nombre d’indications qui avaient échappé à mes premières poursuites. En remerciant du fond du cœur tous ces chers auxiliaires, je fais appel de nouveau à leur secourable érudition, ainsi qu’à celle de tous les chercheurs sous les yeux desquels ces pages tomberont, pour que les textes ici oubliés me soient signalés le plus exactement possible. J’ai l’intention de compléter, à la suite d’un document inédit que je publierai, l’an prochain (Le livre de raison de la famille Boisvert). L’Essai que l’on va lire. Espérons que de très abondantes communications, venues d’amis connus ou inconnus, me permettront de ré-