Sa maladie m’a coûté plus de mille écus d’extraordinaire sans la pouvoir sauver.
Les frais funèbres m’ont coûté six cens livres.
« J’ay fait défricher, planter vignes et bâtir une maison à Mondésir ainsi nommée par moy dans la plaine de Gontaud à Fauillet, paroisse du dernier, limitrophe de Gontaud, le tout réparations et dépenses faites, me revient à deux mille livres jusques et compris l’année 1751. A la garde de Dieu. Je ne sçay si j’en retireray jamais mon déboursé.
« J’ay augmenté Mondésir de quatre journaux, quatre lattes, terres en friche, mesure et perche de Fauillet dont je dois payer la taille l’an 1765, si Dieu me fait la grâce de le voir, suivant l’accord que j’ay passé avec la commnnauté de Fauillet l’an 1759. — Plus augmenté d’un journal et demy terre auprès la Gontere que j’ay échangé avec Portarieu à Bistauzac, cette année 1759.
« Le 23 novembre 1750 ma sœur Marianne de Massonneau a épousé M. Me Larroque Tamizey, de Gontaud[1]. La bénédiction nuptiale leur
- ↑ Le contrat de mariage avait été signé vingt jours auparavant. J’en transcris la première page : « Aujourd’hui troisième du mois de novembre mille sept cens cinquante avant midy dans la paroisse de Fauguerolles, jurisdiction de Gontaud, lieu appelé à la Carrère, devant moy notaire royal sous signé et témoins bas nommés ont été présens M. Me Antoine Tamizey, sieur de Larroque, avocat en parlement, habitant de ladite ville de Gontaud, fils légitime de feu M. Me Jean Tamizey, conseiller du roy et lieutenant royal de la cour royale dudit Gontaud, et de feu demoiselle Suzanne Du Pouy de Bonnegarde (fille d’une Malvin de Montazet), procédant de l’avis et assistante Mrs Jean Tamizey, sieur de La Couronne, Antoine Tamizey sieur de Fortuné, Joseph Tamizey, sieur de Lamotte, demoiselle Marie Tamizey, ses frères et sœurs, demoiselle Thérèse Doumax, sa belle-sœur, noble Jean Pierre de Dariscon, écuyer, son beau-frère, sieur Pierre Seauvaud de Lormade et sieur Pierre Mérac Du Choissy, ses beaux-frères et outres ses parens et amis, d’une part, et demoiselle Marie Massonneau, habitante de la présente maison, et paroisse, fille légitime de sieur Pierre Massonneau, bourgeois, et de demoiselle Françoise Jautard, procédant de l’assistance, vouloir et consentement de ladite demoiselle Jautard, sa mère, et de l’avis de M. Me Bernard Massonneau, advocat en parlement, son frère et autres ses parents et amis d’autre part.. ; » Les témoins sont : « M. André Martinez, prêtre, docteur en théologie et curé de la présente paroisse, y habitant, et sieur Bathélémy Vidal, praticien, habitant de ladite ville de Gontaud. »