Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/198

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dantes en notions concernant Rubens comme peintre, comme savant et lettré, comme caractère.

On sait qu’il existe à Carpentras et à Aix des minutes ou des copies de lettres de Peiresc mais elles sont très loin de former la totalité de sa correspondance : quant aux lettres originales, elles sont perdues ou dispersées. De ce qui est connu jusqu’à présent d’importantes parties ont été publiées ou sont en cours de publication : le présent document aura surtout pour grand avantage de provoquer des recherches et de faire découvrir — espérons-le, — des lettres originales errantes dans les collections publiques ou privées.

Suivant le désir exprimé par M. Tamizey de Larroque, j’ai ajouté des notes relatives aux lettres adressées à Rubens ou à d’autres belges. Lorsque je dis que la minute existe à Carpentras, il s’agit de lettres que j’ai copiées et qui viendront dans les tomes II et III de la Correspondance de Rubens ; lorsque je dis que la minute n’y est pas, je veux dire que je ne l’ai pas rencontrée. Ce n’est donc pas un procès-verbal de carence absolu, car il se peut qu’on retrouve un jour l’une ou l’autre dans ces registres volumineux où l’ordre ne règne pas toujours.

Largement répandus, espérons que les Petits mémoires feront retrouver quelques débris au moins de la correspondance, jusqu’à présent perdue, du plus illustre des correspondants de Peiresc !