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| 15 | Avril | par Claude Melan, graveur[1] |
Au cardinal S. Susanne, avec l’histoire de Montauban, au S. Aleandro, au S. de Bonnaire.
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| 20 | » | À frère André, avec les myrthes[2] et une caisse pesant 38 livres dont la voiture est reservée au retour.
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| 2 | May | Au S. de Seve, M. de Lomenie, M. du Chesne, avec le volume d’Eschines, l’advis d’Angleterre et mémoires des œuvres de M. du Vair, M. Buon, avec une imperfection. M. de Lisieux[3], avec la suite des œuvres M. SS[4], M. du Puy, M. Godéfroy, M. du Liz, M. de Vertamont, M. de Malerbe, Tavernier, M. Le Sueur avec la lettre de Souchet.
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- ↑ Indication importante nous donnant la date certaine du premier voyage à Rome du célèbre artiste, qui après avoir été l’hôte de Peiresc en 1624, Devait être encore son hôte une seconde fois, comme nous le verrons dans la suite de ce journal. Je suis d’autant plus content du renseignement précis donné en ce passage, que je puis ainsi rectifier et compléter ce que j’ai dit des voyages à Rome de Claude Mellan dans le Tome I, des Lettres de Peiresc aux frères Dupuy et dans le fascicule XVI des Correspondants de Peiresc. François Luillier.
- ↑ On sait que le myrte est au nombre des plantes dont Peiresc s’occupa avec prédilection. Voir les pages charmantes écrites à cet égard par Gassendi (édition de La Haye, 1651, p. 107-108). On lit en cette dernière page, au sujet de la culture du myrte à larges feuilles et à pleines fleurs dans les beaux jardins de Belgentier (1603) : id attingere vision est, quia nu quam in tota Europa Myrtus pleno flore fuerat agnita : ac debetur Peireskio, quod jam in hortis regiis, quod Romæ, quod in Belgio, quod alibi gentium visatur.
- ↑ C’était Guillaume Alleaume, neveu et successeur de Guillaume du Vair.
- ↑ C’était le rôle des manuscrits destinés à entrer dans l’édition des œuvres complètes de G. du Vair à laquelle Peiresc présida pendant son séjour à Paris et dont, après lui, s’occupa André Du Chesne.
