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Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/248

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23 Juin  
Au card. de Sourdis, au S. de Gourgues, premier président, au S. de Monts, au S, du Duc, au S. de Fayart, au S. de Vris[1], au S. d’Abbatia.
25 »  
Au S. Ant. Espanet, vice consul en Cypre, au consul Viguier, au S. Cesari, avec sa peau[2].
29 »  
À M. du Puy, M. d’Agut, M. Seguiran.
2 Juillet  
Au cardinal[3], à Gios, Persico, au cav. del Pozzo, au S. Aleandro, à M. de Thou, au S. d’Aubery, au S. de Bonnaire.
7 »  
À M. Jacq. Godefroy, avec les epistres de Themistocles et le livret de M. Fabrot de XI mense et les roolles de livres.
À M. d’Aix avec des fruicts et fleurs, et le jossemin qui pousce une seconde fleur du centre de la première[4].
  1. Pas de minute à Carpentras (R).
  2. C’est-à-dire avec le maroquin plus haut mentionné que Peiresc, amateur délicat, raffiné, renvoyait sans doute comme imparfait.
  3. Peiresc appelle François Barberin le cardinal, comme on appelait Rome, la ville, Urbs.
  4. La grande place qu’occupent les plantes dans ce journal montre combien j’avais raison de dire, dans une note des Lettres de César de Nostre Dame (fascicule II des Correspondants de Peiresc, Marseille, 1880, p. 51) : « On sait combien Peiresc aimait les fleurs et avec quel zèle il les cultivait. Son jardin de Belgentier a été un merveilleux jardin d’acclimatation, et je ne sais conment les ingrats botanistes n’ont pas encore donné à la plus belle de leurs nouvelles fleurs, le nom de Peiresca ». Un très distingué botaniste