Quand je donnai, en 1872, une nouvelle édition des Sonnets cxolcriqms de Gérard Marie Imbert d’après le seul exemplaire connu, celui de la Bibliothèque Mazarine (1), je ne me doutais guères qu’assez près de la ville de Condom, berceau de mon poète, on conserve un manuscrit qui m’aurait fourni les plus exacts détails sur le premier des personnages mentionnés en ces mauvais vers
du Drot et du Franc, gentils enfahs d’Orphée,
Qui la harpe et le lue maniez de voz doits Si divinement bien, que la pierre et le bois Suivent voz sons enfans de la main echaufee (2). Un êrudit condomois dont j’ai déjà eu l’occasion de vanter le grand savoir et la grande obligeance (5), M. Soubdès, a eu l’amabilité de me confier une copie très bien faite du Livre de raison de la famille Dudrol (4), Non content de me rendre ce service, il a encore daigné mettre à ma disposition des (1) Bourdeaus, Simon, Millanges, 1578, petit in-8«. (2) Collection meridionate, tome h, Paris et Bordeaux, in-8% p. 31, sonnet xxviii, sonoct beaucoup plus moral que poétique, et où la vertu tst célébrée de la façon la p«’us indigue d’elle. Dans la note 58 qui rxurespond au premier vers, j’avais été piteusement obligé d’avouer (p. <9) que Dudrot m’était « parfaitement inconnu Il.. (3) Lettres inédite» de quelques membres de la famille de Moulue (Aucta, , p. 6), (4) Je laisse àce nom la forme que lui donnent tes représentants actuels delà famille, qui sont ainsi fidèles à sou antique usage.