Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/543

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Le cardinal de Sourdis T~ •. l M. Eugène Halphen vient de publier un recueil de Lettres inédites du roi Henri IV à Monsieur de Béthune, ambassadeur de France à Rome (du 9 mars au 3 juillet 1602). Ce recueil, qui sort des célèbres presses de D. Jouaust (novembre 1892), est trois fois recommandé à la sympathique attention des lecteurs par le nom d’un roi tel qu’Henri IV, l) d’un éditeur tel que M. Halphen et d’un imprimeur tel que Jouaust. Mais, à côté de tant de splendides qualités (je ne parle pas de la ,1 beauté du papier, car cela va sans dire), l’élégantissime volume a un immense défaut, c’est qu’il est presque inabordable, n’ayant été tiré qu’à vingt exemplaires (vingt seulement on a bien lu !). Comme, par ̃< une faveur insigne, et qui était, du reste, un peu due à’moi admit ration pour Henri IV et à mon affection pour M. Halphen, un de mes meilleurs collaborateurs dans l’édition des Registres-Journaux de Pierre de lEstoile, je suis l’heureux possesseur d’un des vingt merles blancs, m je veux, autant que possible, faire participer à mon bonheur les jR lecteurs de là .Revue, en leur communiquant quelques extraits des plus intéressants documents presque inédits qui auront été, en cette fi nouvelle arinée, mes plus précieuses étrennes. H Davantage, ces jours passez, il e$t arrivé une brouillerie à BourEdeaux entre ledit cardinal de [Sourdis] et le chapitre de son église «cathédrale, en laquelle la cour de Parlement s’est engagée, ainsy que H vous erjez par’ deux mémoires que je vous envoye qui m’ont esté fi présentez, l’un par ledit chapitre, et l’autre par la cour, en quoi ledit |M cardinal $èst laissé emporter (1), et a passé plus avant que ses j H semblables n’avoient jamais faict en pareil cas, dont j’ay esté très Bmarry pour la considération de sa dignité et pour le scandale que i| (1) On sait que le grand, archevêque était coutumier du fait. Ne I’a-t-on pas M cçmpairl au iouillant Achille? •