Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/103

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de l’hiver, la vieille femme nous dit qu’elle ne risquerait pas de prolonger son séjour aussi loin de tout lieu habité par des blancs ou des Indiens pendant une saison rigoureuse. Ke-wa-tin était si souffrant et si faible, que notre marche fut très lente ; quand nous arrivâmes au portage, les eaux commençaient à geler ; il vécut près de deux mois encore. La vieille femme le fit enterrer auprès de son mari et plaça un de ses pavillons sur la tombe.