Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/387

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de sa largeur pareille à celle de la Marne ; ce nom, donné par des géographes et des voyageurs, n’a point été connu dans le pays : on l’a nommée aussi rivière des Nactchitoches. (p. 38)


(20) Ce nom se trouve ainsi dans la Relation de Tanner. (p. 38)


(21) Portage. En parlant de certains fleuves, comme de celui de Saint-Laurent, où il y a des sauts qu’on ne peut ni remonter ni descendre en canot, on dit. faire portage pour dire porter par terre le canot et tout ce qui est dedans au delà de la chute d’eau ; et, en parlant des endroits où sont ces chutes d’eau, on les appelle portages. Il y a tant de portages, depuis là jusqu’à Quebec ! ( Dict. de l’Académie. )

Faire portage, c’est transporter les canots, par terre, d’un lieu à un autre, c’est à dire du pied d’un cataracte jusqu’au dessus, ou d’une rivière à une autre.

La Hontan, Nouveaux Voyages, t. 1, p. 276.

On fait portage aux cataractes que leur extrême hauteur rend impraticables... Deux hommes portent sur leurs épaules les canots dans les lieux de portage avec beaucoup de facilite au dessus et au dessous des cataractes.

{Le père Lafitau, t. 2, p. 218.) (p. 40)


(22) Rats musqués, petits animaux gros comme des lapins et faits comme des rats, dont les peaux sont assez estimées, pour le peu de différence qu’elles ont d’avec celles des castors. Ils sentent si fort le musc, qu’il n’y a point de civète ni de gazelle