Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/390

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Washington Irving (a tour on the prairies) les appelle des metusses ou leggings.

Les Canadiens français donnent indifféremment à ce vêtement le nom de leggins et celui de mitasses. Nous avons dû adopter la dénomination d’origine française. — Bossu (Nouveaux Voyages dans l’Amérique septentrionale, p. 105) les définit ainsi : « Espèce de bas sans pieds, faits de peaux de chevreuils passées, qui servent aux hommes pour aller à la chasse dans le bois, et pour les garantir des épines et des ronces, comme aussi de la morsure des serpens à sonnettes. » (p. 49)


(25) En guise d’allumettes, ils ont un morceau de bois pourri et bien sec, qui brûle incessamment jusqu’à ce qu’il soit consumé ; dès qu’il a pris, ils le mettent dans l’écorce de cèdre pulvérisée, et soufflent doucement jusqu’à ce qu’elle soit enflàmée.

(Lafitau, t. 2, p. 242.)

Leur spunk est une sorte d’écorce molle. Cette substance, en général de couleur cannelle, pousse dans les creux des chênes, des hickorys et de quelques autres arbres d’où on l’enlève avec une hache. Les Indiens en portent toujours avec eux au lieu de briquet. Le spunkwood est bien préférable.

(Lawson, The history of Carolina, p. 204.) (p. 50)


(26) Makigo de Perrin du Lac. C’est une tribu d’Ojibbeways qui, selon l’éditeur américain, ne jouit pas d’une bonne réputation. (p. 50.)


(27) L’hospitalité est la dernière vertu sauvage qui soit