Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/406

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me fut possible de me procurer. Il les éteignit les uns après les autres en les frottant légèrement, sans éprouver la moindre douleur et sans que sa peau en fût en aucune manière altérée. Je lui en mis ensuite dans la bouche ; il les enflamma avec son souffle, en les tenant entre les dents, et il les mâcha doucement sans aucune apparence de douleur. Il répéta cette expérience à trois reprises, m’assurant que, s’il avait une plus grande quantité de cette racine, il ferait des choses,qui me paraîtraient bien plus extraordinaires. » (Perrin du Lac, Voyage dans les deux Louisianes, p. 246.)

Charlevoix donne aussi des détails fort étendus sur cette étrange propriété d’un suc végétal. (Tom. 5, liv. 15, p. 338.) (p. 283)


(85) Le nom de ce chef distingué est écrit Wanotan, dans la Relation de la seconde expédition du major Long. Cette orthographe donne de la prononciation de ce nom une idée aussi inexacte que le portrait gravé dans cet ouvrage reproduit mal la beauté de sa figure et de sa personne. (Note de John Tanner.) (p. 288)


(86) M. Balbi mentionne cette tribu des Sioux, à la page 1003 de son Abrégé de géographie. (p. 288)