Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/169

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un-na (jambes fortes), vint me visiter : c’était le fils de Waw-zhe-kwaw-maish-koon, mort depuis peu. Comme tous ses amis campés à une faible distance de moi, il se trouvait dans un état fort misérable. Mes chiens étaient assez bien dressés pour pouvoir traîner la moitié d’un moose : je les lui confiai avec une forte charge de viande, en l’invitant à conduire près de moi tous ses compagnons. Trois jours après, ils arrivèrent ; quoique leur faim eût été apaisée par mes provisions, leur apparence était extrêmement misérable, et il est probable qu’ils seraient tous morts s’ils ne m’avaient pas trouvé.