Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/191

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d’où ils ne revinrent que lorsqu’on les envoya prendre pour les traduire devant la cour. L’homme qui s’était rendu de bonne grace obtint son pardon.

Lord Selkirk attendait depuis long-temps l’arrivée du juge chargé de prononcer sur le sort des accusés de crimes capitaux et d’arbitrer les prétentions des compagnies rivales. Son impatience devenant chaque jour plus vive, il expédia pour Sah-gi-uk un exprès avec des vivres, des présens et l’ordre de poursuivre sa route jusqu’à ce qu’il eût rencontré le juge. A l’un des comptoirs de la compagnie du Nord-Ouest, au delà de Sah-gi-uk, cet homme fut fait prisonnier et rudement battu par un agent de la compagnie nommé Black ; mais le juge étant arrivé sur ces entrefaites, Black et un autre commis, nommé Mac-Cloud, prirent la fuite et s’allèrent cacher parmi les Indiens. Quand le juge Godman les envoya chercher de la rivière Rouge, on ne put les trouver.

L’instruction judiciaire dura long-temps :