Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/193

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amende considérable, je ne sais si c’était trois cents ou trois mille dollars, et que lord Selkirk était relevé de ses arrêts. M. Mackenzie et Cambell partirent alors : les agens de la compagnie de la baie d’Hudson les insultèrent vivement sur leur passage. Le juge resta à dîner avec lord Selkirk.

Le colonel Dickson, qui se tenait alors à la rivière Rouge, envoya un messager aux Sioux, parce que l’on jugeait convenable de les convoquer et de les instruire de l’état des affaires. L’hiver précédent, après un départ pour Pembinah, deux femmes ojibbeways étaient revenues du pays des Sioux avec des calumets adressés aux hommes de leur nation. Ces deux femmes avaient été prisonnières ; leur mise en liberté et le message dont elles étaient chargées furent considérés comme les gages des plus pacifiques intentions.

Une de ces femmes avait épousé un Siou, et ce nouveau mari lui était fort attaché. Quand sa nation eut décidé que la femme devait être renvoyée