Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/256

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plus voisine ; comme elle était dans l’intérieur des terres, notre canot devenant inutile, mon neveu et son compagnon me portèrent à bras. Il devait être plus de minuit quand nous arrivâmes à une grande maison de briques. Les habitans étaient tous couchés, on ne voyait de lumière à aucune fenêtre ; mais mon neveu frappa à la porte, et bientôt un homme vint ouvrir. Son premier mouvement fut de me soutenir, et, m’aidant à entrer, il appela sa femme et ses filles, qui vinrent servir à souper à mes compagnons. Pour moi, il me prépara quelque médecine, et me conduisit à un lit où je dormis jusqu’à une heure avancée de la matinée. Je passai presque toute la journée suivante dans cette maison, où je fus traité avec la plus grande bonté. Depuis cet instant, je me sentis un peu mieux, et, sans beaucoup plus de difficulté, j’arrivai au lieu qu’habitaient les enfans de ma soeur. Je passai une nuit chez un de mes neveux, nommé John ; de là j’allai chez un autre