Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/307

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actives et laborieuses. Il avait été stipulé, dans mes conventions avec M. Stewart, qu’il me serait permis d’aller voir mes enfans à la rivière Rouge, et de faire une tentative pour les ramener. On me laissa partir au moment où les traiteurs allaient faire leur voyage annuel à Mackinac. Mais, n’ayant reçu ni les mocassins ni divers autres objets que m’avait promis M. Cote, j’eus beaucoup à souffrir en voyageant seul dans un petit canot. Les enfans que j’allais visiter étaient au nombre de trois, deux filles et un fils ; ils étaient, depuis long-temps déjà, séparés de moi, à l’époque de mon premier départ du pays des Indiens.

M. Clark, de la compagnie de la baie d’Hudson, établi alors à la rivière Rouge, et pour lequel j’avais une lettre, refusa de m’aider en aucune manière à reprendre mes enfans. Le matin de mon arrivée, j’avais laissé ma couverture chez lui, espérant au moins y trouver à coucher ; mais, à l’approche de la nuit, comme j’allais rentrer, il me la renvoya. D’après la ma-