Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/327

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laver le sang qui couvrait mon corps, et il est probable que mes souffrances m’avaient extrêmement changé. Les questions se succédant avec rapidité, l’on sut bientôt qui j’étais et les principales circonstances de ce qui venait de m’arriver. Un lit me fut dressé dans le canot ; je suppliai vivement les traiteurs de chercher mes enfans dans la direction où j’avais entendu leurs cris. Je craignais qu’on ne les trouvât massacrés ; mais toutes les recherches sur ce point et sur d’autres furent infructueuses.